Odyssée abyssale
J'ai pris ma décision. Je vais changer de boulot. J'ai tenu bon jusqu'à présent mais là je n'ai plus de courage. Mon orgueil a atteint ses limites. Je voulais aller au bout mais j'ai déjà perdu bien trop de temps. Je ne veux pas en perdre davantage. Le projet sur lequel je bosse depuis trois semaines est un calvaire. Jamais je n'aurais dû accepter cette mission. Je n'en avais ni l'expérience, ni les compétences, et encore moins l'envie. Autant j'ai rapidement acquis les deux premières, autant ma motivation , très maigre au départ, n'a cessé de se réduire. Au point que j'en sois dégoûté de travailler. Moi qui aimait travailler dix voire douze heures par jour, je peine à oeuvrer sept heures.
Le projet est nul à chier. L'ambiance est détestable (mes collègues sont sympas, mais il y a trop de chefs, et ils sont vraiment trop relous, à la limite de l'harcèlement). D'ailleurs tout le monde rêve de quitter le projet mais tous sont bloqués. Il n'existe que deux solutions pour se faire : avoir passé au moins 18 mois dessus, ou donner sa démission. Tout juste trois semaines après j'ai déjà opté pour la seconde. Je ne veux pas gâcher mes journées dans un tel enfer. Au diable les opportunités rapides de progression ! Par principe comme par nature, je ne peux pas travailler dans ces conditions. J'ai besoin d'un minimum de passion, de confort et d'attention. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à rentrer dans le moule. Je ne suis pas un numéro et je jamais je n'accepterai d'être traité comme tel. Qu'ils aillent se faire mettre profond les petits chefaillons de mes deux et leurs soi-disant urgences dont j'ai absolument rien à cirer.
Le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai commencé à prendre du grade et de l'importance. J'ai même acquis un domaine de spécialisation que je suis le seul à maîtriser (l'autre personne ayant été gaiement limogée). Mieux encore, je n'ai parlé de mon intention de quitter ce radeau de la méduse à personne. J'ai hâte de voir leur têtes à tous ces foutus experts quand je leur annoncerai mon départ lundi. Et dire qu'ils comptent sur moi dans l'avenir.
Ce n'est pas faute d'avoir réclamé à être écouté." Je vous appelle cet après-midi pour qu'on en parle", a dit le grand manitou. J'attends toujours qu'il me contacte ce fils de **** !
Maintenant il est trop tard. Je ne peux plus faire marcher arrière. J'ai promis à mon ancien patron que je reviendrai chez lui. Je n'ai aucun scrupule à abandonner sans mot dire mon entreprise actuelle tellement ses dirigeants m'ont trahi et délaissé. En revanche, hors de question de manquer aux personnes qui me respectent et me font confiance. Surtout qu'ils m'ont promis le même salaire élevé. ^^
Ahhh... Ca fait du bien de se lâcher !
Le projet est nul à chier. L'ambiance est détestable (mes collègues sont sympas, mais il y a trop de chefs, et ils sont vraiment trop relous, à la limite de l'harcèlement). D'ailleurs tout le monde rêve de quitter le projet mais tous sont bloqués. Il n'existe que deux solutions pour se faire : avoir passé au moins 18 mois dessus, ou donner sa démission. Tout juste trois semaines après j'ai déjà opté pour la seconde. Je ne veux pas gâcher mes journées dans un tel enfer. Au diable les opportunités rapides de progression ! Par principe comme par nature, je ne peux pas travailler dans ces conditions. J'ai besoin d'un minimum de passion, de confort et d'attention. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à rentrer dans le moule. Je ne suis pas un numéro et je jamais je n'accepterai d'être traité comme tel. Qu'ils aillent se faire mettre profond les petits chefaillons de mes deux et leurs soi-disant urgences dont j'ai absolument rien à cirer.
Le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai commencé à prendre du grade et de l'importance. J'ai même acquis un domaine de spécialisation que je suis le seul à maîtriser (l'autre personne ayant été gaiement limogée). Mieux encore, je n'ai parlé de mon intention de quitter ce radeau de la méduse à personne. J'ai hâte de voir leur têtes à tous ces foutus experts quand je leur annoncerai mon départ lundi. Et dire qu'ils comptent sur moi dans l'avenir.
Ce n'est pas faute d'avoir réclamé à être écouté." Je vous appelle cet après-midi pour qu'on en parle", a dit le grand manitou. J'attends toujours qu'il me contacte ce fils de **** !
Maintenant il est trop tard. Je ne peux plus faire marcher arrière. J'ai promis à mon ancien patron que je reviendrai chez lui. Je n'ai aucun scrupule à abandonner sans mot dire mon entreprise actuelle tellement ses dirigeants m'ont trahi et délaissé. En revanche, hors de question de manquer aux personnes qui me respectent et me font confiance. Surtout qu'ils m'ont promis le même salaire élevé. ^^
Ahhh... Ca fait du bien de se lâcher !